Jour 1 (6 juin 2001):
Levé à 5h du mat, et en voiture pour Zaventem : )
Décollage à 10h45 11h20
Les hôtesses ressemblent à celles que l'on présente dans la petite vidéo qui nous apprend a fermer la ceinture et a mettre son gilet de sauvetage au cas ou l'avion s'écraserait au pleins milieu de l'océan ... enfin, elles y ressemblent avec beaucoup d'imagination ... a moins que ce soit pour la commémoration du 6 juin 44 et que les hôtesses sont d'époque : )
Très bon point, il n'y a pas grand monde dans l'avion et j'ai droit a une rangée pour moi tout seul ! cool !
Les 8 premières heures se sont passée sans problèmes, le ciel est dégagé et en plus dans ce sens du trajet on suit le soleil. Lorsqu'on approche d'Atlanta, ça se gâte ... "turbulences inattendues" qu'on nous dit ... les ailes de l'avions commencent à faire du "tapping mode" avec la surface de nuage, entraînant dans leurs mouvements le reste de l'avion et son contenu (c'est a dire les passagers). Enfin, ça ne devait pas être si grave que ça puisque je suis quand même arrivé a Atlanta en un seul morceau. Ha oui, ne pas oublier de reculer sa montre de 6 heures.
Atlanta: C'est ici que ça devient comique, a la sortie de l'avion, il faut passer l'immigration, pour ce faire, une dame ressemblant étrangement a Woopie Goldberg (mais quelques kilos de moins), sépare les américains des visiteurs en deux files ... Là, la file des visiteurs a droit à 3 guichets pour plusieurs centaines de personnes. Un peu plus tard, Woopie Goldberg se rend compte que les 15 autres guichets (destinés aux Américains) sont vides depuis un quart d'heure et elle nous ordonne de venir patienter a ces guichets.
Le temps passe, après avoir passé l'immigration sans encombre, il reste à retrouver sa valise pour la transporter sur un tapis roulant un peu plus loin. Voila qui est fait, maintenant il faut se rendre à la porte d'embarquement. Pour ce faire, des métros permettent de se rendre d'une "aile" a l'autre. La porte est trouvée, il ne reste plus qu'à attendre 15 min et on embarque ...
Vol Atlanta-Tucson (avec escale a
Phenix): 14h20 15h20: Cet avion-ci, il est plein et je me
retrouve pris en sandwich entre deux sexagénaires américaines. Le début de la
cohabitation est un peu difficile ... en effet, ma voisine de gauche s'endort
avant même le décollage de l'avion et se met a ronfler en faisant un bruit qui
n'aurait pu être couvert par le bruit des moteurs que si les hublots avaient été
ouverts. Le vacarme provoqué par les entrées et sorties d'air était tel que 3
rangées devant et trois rangées derrière on se demandait d'ou ça venait. On
s'est tous regardé et ça a provoqué un fou rire généralisé. Apres concertation
avec les autres passagers et l'hôtesse nous sommes rapidement arrivés à la
conclusion qu'il fallait la réveiller. J'ai donc pris mon courage a deux
mains et, avec autant de diplomatie que possible, je l'ai réveillée et lui ai
suggéré de mettre un coussin sous sa tête de façon a réconcilier les deux
parties de sa mâchoire... L'opération fut un succès, ça la fit même un peu rire
et c'est comme ça que nous avons discuté un peu. Aller, on recule encore la
montre de 3 heures ...
Mes voisines sont descendues à Phenix, me laissant les trois places pour la dernière demi-heure qui me séparait encore de Tucson. Et de fait, une demi heure plus tard l'avion atterrit à Tucson (à l'heure prévue malgré une heure de retard au départ d'Atlanta) et là, Massimo et Pat m'attendent et me conduisent à l'hôtel dans lequel je viens de passer ma première nuit en Arizona...